Inclusion Lab

Ouverture dans les quartiers difficiles en France et à travers le monde d’un réseau de Fablabs d'un nouveau genre. Dirigés par des personnes handicapées ou socialement laissées-pour-compte. Ces Fablabs fabriquent directement leurs machines, recyclent leurs matières premières (plastiques, dans un premier temps), fabriquent la plupart des objets utiles et personnalisés pour améliorer leur quotidien (notamment des prothèses).

Conjointement, ils peuvent proposer la fabrication de produits et services originaux dans leurs quartiers. L'offre du Fablab est d'inciter par l'exemple la population proche autant que les visiteurs professionnels du privé et du public à devenir des consom'acteurs. Afin de créer ensemble les objets dont ils ont besoin.

Ce savoir-faire peut être distribué et bénéficier à d’autres groupes de défavorisés, les nouveaux exclus économiques notamment. Notre spécificité est l'inclusion inversée: Ceux qui sont habituellement exclus, deviennent ceux qui pratiquent l'inclusion technologique et philosophique du DIY (Do it yourself – Faite le vous-même), par l'exemple

A terme nous souhaitons métamorphoser le marché des services et artisanats locaux par l’inclusion dite inversée de personnes exclues par la rapide évolution de la société. Offrir aux populations fragiles une alternative valorisante à l'emploi, celle du travail collaboratif et du partage. Participer à la métamorphose sociétale en donnant l'exemple avec fierté et dignité comme acteur et consom'acteur.

Un système d’autoproduction et d’autogestion ouvert au plus grand nombre et connecté à l'open source mondiale des Makers de la planète.

Pendant 3 ans, notre équipe a expérimenté un Fablab mettant en collaboration des ingénieurs, des professionnels de la santé et des entrepreneurs Makers issus des populations fragiles : des personnes handicapées et leur famille. Il s’agissait de leur fournir les moyens d’assurer eux-mêmes la production de certains produits et services à coût proche de zéro. Parallèlement à notre assistance, nous avons développé des manuels et réseaux virtuels

- fabrication de machines

- fabrication de filaments à partir du recyclage 
- Prise en charge psychologique des bénéficiaires 
- Assistance physio-thérapeutique 
- Fabrication de prothèses personnalisées 
- Comment utiliser professionnellement le réseau pour créer de nouvelles solutions médicales personnalisées.

Depuis janvier, en Colombie, nous avons commencé la formation des futurs Makers en condition de handicap. À l'occasion de l'année France Colombie, des échanges fructueux sont en cours entre les deux pays. En particulier avec notre partenaire à Rennes Nicolas Huchet. Notre bût est d’ouvrir avant la fin de l'année une dizaine de Humanlabs connectés sur les deux continents.

Nous avons mis au point une méthodologie d’abord destinée aux personnes handicapées, quel que soit leur niveau de formation, pour apprendre à utiliser des technologies telles qu’en impression 3D la fabrication d'objets personnalisés (de la prothèse aux ustensiles utilitaires) ainsi que d'autres articles et appareillage qui pourraient bénéficier à la communauté locale et permettre d’étendre leur capacité de production à la conception, modélisation, impression de produits commercialisables pour subvenir à leurs besoins.

Fort de notre maîtrise, nous avons décidé, cette année, de changer l'activité pour un projet plus ambitieux qui veut s’inclure dans une évolution de la société qui semble inéluctable : Plusieurs études annoncent en effet que l’exclusion du monde du travail, longtemps synonyme de marginalisation, risque de devenir un phénomène de masse pour cause d’inutilité. Des milliards de taches dans le secteur manufacturier, administratif et les services seront mieux effectuées et plus rapidement, avec un coût moindre, par des machines IA (Intelligence artificielle).

Nos Fablabs ont pour vocation de transférer des connaissances, des techniques et du savoir-faire à des personnes qui en ont besoin pour leur gestion et production en créant un effet viral susceptible d’accroitre ces transferts. Dans un proche futur, les groupes et communautés formés seront capables de faire bénéficier de leur expérience de nouveaux demandeurs exclus par le système. Donc d’étendre l’autogestion et production à d’autres domaines en bénéficiant d’acquits rendus inutiles par le système sans être obsolètes.

Ce projet nous l’avons appelé UtopíaMaker. Ce sont donc des laboratoires de recherche dans le domaine du social, de l'économie circulaire et collaborative. La recherche s’applique à l'appropriation des services sociaux et de santé favorisant l'épanouissement éducatif pour tous tout au long de la vie et au développement et à la vulgarisation des technologies émergentes avec le programme DIY. (Do it yourself, Faites le vous-même.)

Dans ces espaces UtopiaMaker, experts, médecins, ingénieurs, services sociaux, viennent et viendront de plus en plus y découvrir les besoins et les réalisations personnalisées de personnes handicapées en dehors d'un marché de solutions manufacturées. Cet espace de collaboration aura vocation de créer une fusion entre les expériences personnelles, les connaissances traditionnelles, artisanales, techniques, professionnelles et l’expertise mondiale à travers l'internet.

Il s’agit d’un système d’auto-apprentissage, d’autoproduction et d’autogestion non limité aux communautés de handicapés, mais ouvert au plus grand nombre et connecté au travers du Cloud, Blockchain, réseau et toutes les technologies émergentes d'informations et de communications et bien sûr open hardware.

Un système en perpétuelle évolution qui s’inscrit dans la matérialisation de ‘l’invisible et inconcevable métamorphose’ d’Edgard Morin. (voir en fin)

Elle repose sur la volonté de conquête d’autonomie des personnes handicapées par elles-mêmes.

Toutes les communautés pour lesquelles les produits manufacturés nécessaires à leur bien-être, sont le plus souvent peu adaptés à leurs particularité et financièrement inaccessibles.

Nous proposons une façon d'entreprendre valorisante.

Il y a des structures d'organisation différentes qui appartiennent au passé. Pour les autres, notre modèle économique transforme ces concurrents en collaborateurs. Une construction en commun est possible.

Offrir aux populations fragiles une alternative valorisante à l'emploi comme moyen de subsistance. Découvrir la valeur du travail collaboratif et du partage. Ne plus être l'esclave d'un emploi. Participer à la métamorphose sociétale en donnant l'exemple avec fierté et dignité comme acteur et consom'acteur.

L'utilisateur d'aujourd'hui a besoin d'avoir le contrôle et le revendique.
Nous lui offrons les moyens de l’obtenir.
Le système est à développer avec la blockchain pour viraliser l'adhésion et fidéliser les nouveaux acteurs en quête d'authenticité et de partage.
Ainsi nous leur donnons la garantie de leur indépendance.

250 000 € en tout.

Ouverture de 5 Fablabs Utopiamaker en France: 20 000 € chacun, pour couvrir 6 mois de lancement loyer + matériel.

Ouverture de 2 Fablabs en Espagne : 20 000€ les deux.

Ouverture de 10 Fablabs en Colombie : 50 000 € pour l'ensemble.

Diffusion internationale et locale, communication, formation, évènementiels pour assurer la pérennité des premiers Fablabs : 80 000€.

Fidéliser les nouveaux venus (Early Adopters), investis dans le projet.

Prévenir contre toute impatience aux usagers et aux collaborateurs qui espèrent un résultat et une récompense immédiate.

Recadrer les ambitions individuelles vers l’ambition plus élevée mais moins instinctive du bien commun.

Le modèle économique est distributif entre tous les associés et les acteurs de l'entreprise qui fonctionnera comme une SCOP (Société coopérative et participative).

Depuis 2013, j'ai expérimenté le travail,collaboratif en fablab et fabrique des prothèses depuis 2014. J'ai commencé à développer le concept de Utopiamaker courant 2016 et j'ai lancé les premiers laboratoires locaux de ce projet dès janvier 2017 en Colombie. en collaboration avec Nicolas Huchet et son humanlab de Rennes, nous nous consacrons à 100% à développer ce concept dans le monde entier, les prochaines années.

Une visibilité accrue et une crédibilité pour mettre en mouvement des entrepreneurs issus de la diversité. Un espace collaboratif pour partager les expériences et développer le projet en France, en Colombie et à l'international dès la première année.

Faire la transition du capital risque à un modèle collaboratif de financement. Offrir une alternative à l'investissement qui ne sera plus basée sur un le retour sur investissement. Plutôt une sorte d'assurance de qualité de vie pour sa famille et sa planète. Offrir à l'investisseur une alternative non financière mais à forte valeur ajouté d'humanité voire de prestige.

Philippe Parmentier : entrepreneur depuis 25 ans. Autodidacte à l'avant-garde des expériences d'entreprises sociales et innovantes, j'ai exploré l'utilisation des technologies émergentes pour réaliser de petites percées culturelles.

Les solutions d’alors présageaient celles proposées aujourd'hui à travers le DIY (Do it yourself. Faites-le vous-même), dans la mesure où elles créaient des réseaux improbables entre différents acteurs. Qu'ils soient enfants, sdf, handicapés, ingénieurs ou entrepreneurs, il s’agissait de leur proposer un échange au-delà des codes habituels. Leur participation se voulait valorisante et synonyme d’inclusion.
-En 1993, j'ai organisé des rencontres dans les classes de primaires entre enfants et auteurs et édité leurs réalisations dans les livres et magazines de ma maison d'édition «face à face».
-En 1998, publié "le guide de l'€uro" et "le guide des restos pas chers", vendus à un million d'exemplaires par les sdf dans le métro parisien.
Depuis 1995, explorant les applications de l'internet, j'ai accompagné des PME dans la transition numérique et le marketing digital en les plaçant à l'avant-garde de ce nouveau marché, devant de nombreuses entreprises internationales.

-2004 fus un des premiers spécialistes agréé par Google en France.
-Depuis 2011, basé à mi-temps en Colombie.

-Depuis 2013 nous nous concentrons sur les possibilités de l'impression 3D. A Bogota, nous avons fabriqué des prothèses imprimées en 3D à faible coût pour 40 enfants. Nous avons appris à fabriquer les imprimantes et le filament à partir de recyclage.

Autodidacte je combats depuis toujours l'exclusion avec une volonté d'entreprendre différemment, de casser les frontières et les codes sociaux afin de transmettre mes solutions à tous et notamment les laissés-pour-compte.

 Depuis 2013, j'ai expérimenté le travail, collaboratif en Fablab et fabrique des prothèses depuis 2014. J'ai commencé à développer le concept d’Utopiamaker courant 2016 et j'ai lancé les premiers laboratoires locaux de ce projet.

Dès janvier 2017 en Colombie en collaboration avec différents partenaires, nous nous consacrons à 100% à développer ce concept dans le monde entier, les prochaines années.

Guy Kastenbaum : Il est la référence technique et moi, conceptuelle et commerciale. Nous travaillerons ensemble depuis plus de 10 ans et avons monté plusieurs sociétés et associations. Avant tout, nous partageons cette passion inépuisable de toujours essayer de changer le monde et d'inventer des systèmes et des services pour le faire.

Depuis 3 ans Ana Tolosa, Franco / Colombienne, passionnée des sciences et du numérique, nous accompagne dans nos aventures en nous aidant à vulgariser la connaissance scientifique pour la partager avec tous les types de populations.

Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d'initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie. Ces initiatives ne se connaissent pas les unes les autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n'en prend connaissance. Mais elles sont le vivier du futur. Il s'agit de les reconnaître, de les recenser, de les collationner, de les répertorier, et de les conjuguer en une pluralité de chemins réformateurs. Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la voie nouvelle, laquelle nous mènerait vers l'encore invisible et inconcevable métamorphose. Pour élaborer les voies qui se rejoindront dans la Voie, il nous faut nous dégager d'alternatives bornées auxquelles nous contraint le monde de connaissance et de pensée hégémoniques. Ainsi il faut à la fois mondialiser et dé mondialiser, croître et décroître, développer et envelopper."